court métrage animation- Avec ou sans ?

Publié le par Louis

Scène 1 -

femme jeune, blonde, grand sourire, couleur très vive, dans un studio, interieur/jour

Studio avec un canapé, une télé, un bar ouvert avec la cuisine derrière, à l'opposé de l'entrée. Studio très net, très rangé, couleur flashy.

On voit une fenêtre avec un ciel bleu derrière, des plantes sur le balcon, un petit oiseau posé sur les fleur. Tout est propre, confortable et accueillant.

La porte s'ouvre, la femme rentre. Elle porte une mallette qu'elle jette avec légerté sur son canapé. Elle sifflote. Elle disparaît derrière une porte (on peut supposer la salle de bain), elle ressort, met de la musique, danse un peu, ouvre la fenêtre, va chercher de l'eau pour arroser ses plantes tout en sifflotant. On aperçoit les toits de paris.

Un homme rentre. Ses couleurs sont plus pastels, moins vives mais plus réalistes. Il fait bien rangé, cheveux gominé, sourire distrait mais trop. Il est habillé d'un costume cravate. Lui aussi pose sa mallette négligemment à côté de celle de sa femme.

elle se rapproche de lui, lui sourit, l'enlace et l'embrasse. Elle va vers la cuisine avec lui. Ils parlent, il dit quelque chose et elle semble approuver, le sourire aux lèvres. Ils s'entraident mutuellement tout en sifflotant. De la musique en fond.

Plus tard dans la soirée, on le voit dans le canapé, visiblement entrain de regarder la télévision. Elle est dans la cuisine entrain de ranger. Elle a le regard distrait et fait tomber une assiette qui se brise en mille morceaux par terre.

Elle se penche pour le ramasser. Un éclat de verre semble s'être pris dans le mur. Elle se met à quatre pattes et tire sur le morceau coincé qui semble vouloir lui résister. A un moment, on voit une fissure le long du mur le long du morceau. elle tire de plus belle. tout à coup, c'est comme si le mur se déchirait et une fente apparaît, comme si c'était un simple morceau de toile tendu. Elle penche sa tête et regarde à travers la fente.

De l'autre côté, on aperçoit exactement la même pièce, avec le mari en fond mais tout semble terne et gris. Tout est dérangé. Par la fenêtre, le ciel est gris et un pigeon fait caca sur des fleurs desséchées. les deux mallettes semblent vieillies, voire déchiréess et sont posées en désordre, par terre. La table n'est pas débarrassé. On aperçoit soudain la même fille que de l'autre côté mais les cheveux ternes, le teint blafard, des cernes sur le visage, les vêtements abîmés et mal ajustés. Elle est ajustée sur le bar de la cuisine et boit un verre, une bouteille d'alcool à côté d'elle. on la voit se retourner à demi pour crier quelque chose à son compagnon, l'air énervé et se retourne et s'appuie la tête sur sa main, le coude sur la table, avachie. La fille de couleur vive se retire de la fente , on la voit prendre un objet sur le comptoir du bar, une balle rouge vif, qu'elle jette à travers la fente très rapidement, comme une voleuse. elle se remet à faire la vaisselle comme si de rien n'était.

La fille terne voit l'objet rouler par terre. Elle se lève lentement, intriguée, se lève de sa chaise et va ramasser la boule rouge, qu'elle regarde intriguée. Elle la pose sur le comptoir, précautionneusement, limite en essuyant un peu la table pour ne pas salir la boule, qui rayonne. On la voit esquisser un sourire. Les couleurs deviennent un tout tout petit peu plus colorée.

La nuit tombe.

La fille terne tourne dans la cuisine, regarde autour d'elle, cherchant d'où la boule a pu venir. Elle regarde avec suspicion le mur de la cuisine. elle s'approche, tape dessus, tend l'oreille, retape. Elle finit par aller prendre un couteau dans un tiroir, une chaise, monte sur la chaise et frappe un grand coup de couteau sur le haut du mur. La toile se déchire soudainement.

Elle observe de haut la fille au couleur vive, qui finit de ranger puis va rejoindre son mari sur le canapé. Elle se blottie dans ses bras. Ils se regardent tendrement.

La fille terne descend de sa chaise, l'air revêche. Elle attrape un caleçon sale qui traîne, tout noir et le balance par le trou puis le referme.

La fille flashy le voit, son mari regarde ailleurs. Elle se lève discrètement, va dans la cuisine tandis que son mari semble rentrer dans la pièce au fond. Elle le prend avec précaution/dégoût et se rassied dans son canapé, d'un seul coup un peu plus sombre. Elle finit par sourire tendrement, replie le caleçon avec précision et s'éloigne pour aller se coucher.

Le lendemain en fin de journée, alors qu'il fait encore jour, on revoit la fille flashy, avec d'autres vêtements encore différents, qui regarde à nouveau par une fente dans le mur, cette fois à hauteur d'yeux. Elle semble complètement désapprouver ce qu'elle voit et on la voit lancer presque frénétiquement des objets colorés par le trou. On voit la fille terne qui les ramasse, complètement dépassée. Au début posant chaque objet avec attention, on la voit qui commence à être débordé et qui commence à s’énerver. Elle saisit des ciseaux et marche droit vers la fente, les ciseaux en avant. La fille flashy recule tandis que l'autre, découpe la toile de gestes rapides et brutaux.

La jeune fille flashy est allée se cacher derrière le comptoir/bar de la cuisine.

 

La jeune fille terne déchire la toile qui les sépare et entre dans la cuisine de l'autre côté. Elle reste comme interdite, regardant autour d'elle puis repart dans l'autre sens. elle ramène avec elle, des objets plein les bras, des objets sombres et sales et les pose délicatement sur le comptoir de la cuisine. Elle repart et se met à ranger les objets colorés envoyés dans son propre appartement. 

On voit un plan des deux appartemetns, chacune rangeant les affaire des l'autre au milieu des siennes, les couleurs s'harmonisant peu à peu des deux côtés du mur. Le sourire aux lèvres chez les deux jeunes femmes. Les contours devenant flou, comme si les deux pièces allaient se fondre entre elles, elles se font désormais face l'une l'autre et se regardent avec une sorte de stupeur, l'une plus avenante que l'autre, la plus terne plus suscpicieuse mais qui finir par sourire. La porte s'ouvre, le mari entre, il n'y a plus qu'une seule pièce, les deux se sont fondus. L'homme regarde autour de lui, semble étonné, semble vouloir dire quelque chose puis se ravise et va l'embrasser. Il va dans une autre pièce et disparait. La femme regarde autour d'elle, elle sourit d'aise, s'assied à son comptoir de cuisine. Un téléphone sonne, on la voit qui parle et discute, ses cheveux s'assombrissent, son visage s'obscurcit, c'est comme si toute la pièce s'étirait, une distorsion de l'espace, les murs s'arrachent, les meubles se dédoublet, elle se dédouble et on la voit finir sa conversation de l'autre côté du mur, sombre et couvert. De l'autre côté, la jeunne femme flashy a raccroché. on peut la voir raccrocher le téléphone et continuer comme si de rien n'était. De l'autre côté, on voit la femme qui pleure,  le téléphone à l'oreille et raccroche pour aller se servir un verre. Elle regarde fixement le mur de la cuisine. La jeune fille flashy fait de même, parlant à son compagnon avec un air insousciant voir surexcité, lui sautant au cou mais tendant tuojours le regard, qui revient inévitablement sur ce mur, l'air pensive. 

Publié dans Egarement

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